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2017, année touristique ! Semaine du 19 au 25 février 2018


Avec quelques 39,3 millions de touristes en 2017 (+12% par rapport à 2016), le Mexique vient de battre un record. L’Express, Le Progrès et Le Vif (23/02/2018) publient quasiment mot pour mot la même note (seules les photos changent... diamétralement notre conception des vacances !). Sachez donc que près de 60% des touristes (arrivés l'année dernière par avion) provenaient des Etats-Unis (la note ne dit toutefois pas si cette population intègre aussi les voyageurs ayant juste fait une escale dans ce pays), 10% du Canada, 16% d'Amérique latine, 11% d'Europe et 4% des autres pays du monde... en tout, ce secteur a généré en 2017 une manne de près de 21 milliards de dollars de devises...

Mais, une chose est sûre, toutes les destinations ne se valent pas. Le Journal de Montréal (23/02/2018) publie un petit journal de voyage de Gilles Proulx, parti à la découverte du Rio Grande qui attire apparemment chaque année des millions de touristes. « Eh bien », nous dit Gilles Proulx, « au risque de vous décevoir, je vous dirai que ce fleuve n’est intéressant qu’en raison de son importance géopolitique ». Il va même plus loin : « ce cours d’eau n’a rien de photogénique ». Ceci dit, il semble bien que ce notre voyageur ai surtout suivi le fleuve du côté étasunien... un conseil donc, si vous allez au Mexique miser sur le Sud de la frontière ! (ce qui laisse 1.964.375 km2 de marge)

Une autre bonne raison de faire du tourisme : le mariage ! Le Journal de Montréal (23/02/2018) et Métro Montréal (24/02/2018) nous rapportent ainsi que le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh, vient d’annoncer qu’il s’est marié... au Mexique. Et là, nous vous invitons à aller voir la photo, pour le moins étonannte... Vive la mondialisation et longue vie aux mariés.

Tourisme toujours, mais dans la rubrique mauvaises surprises et petites (et grandes) peurs : Le Journal de Montréal et TVA Nouvelles (21/02/2018) racontent l’explosion survenue sur un bateau de l’entreprise Barcos Caribe, faisant la liaison entre l’île de Cozumel et Playa del Carmen, alors même que les 140 passagers débarquaient sur le continent. Il s’agit probablement d'un incident technique et aucun des 25 blessés ne serait en situation critique, affirment les autorités portuaires. Pour sa part, le gouvernement canadien insiste : contrairement aux rumeurs qui ont circulé après les faits, aucun canadien n’aurait été blessé dans cette explosion.

Finalement, Sciences et Avenir, Le Figaro et RTL reviennent aux fondements du succès touristique et de notre fascination pour ce pays : son incroyable richesse naturelle et culturelle.

Nous en parlions il y a quelques semaines, un réseau de grottes inondées long de 347 kilomètres –le Gran Acuifero Maya (GAM)– vient d’être découvert sous la jungle, dans l'Etat de Quintana Roo. Et, à l’intérieur, les chercheurs mettent à jour de vrais trésors ; certains datant "de plus de 10.000 ans", tels que des ossements de gomphothère (ancêtre de l’éléphant), de paresseux géants ou de tigres à dents de sabre. Sciences et Avenir (20/02/2018) et Le Figaro (21/02/2018), qui citent les archéologues de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH), précisent que la plupart de ces restes sont dans un "état de conservation incroyable". Des traces d’occupation humaine ont également été retrouvées : des bouts de céramiques, des peintures rupestres, d’anciennes constructions et, le plus fascinant peut-être, un temple dédié à Ek Chuah, le dieu du cacao, de la guerre et des marchands. Pour les plus curieux d’entre vous, RTL (20/02/2018) publie quelques images de plongées.

Deux jours plus tard, Sciences et Avenir (22/02/2018) revient sur le sujet pour relayer, cette fois, l’annonce de l’INAH, qui prépare une replique haute définition en 3D de cette grotte sous-marine; une réplique qui sera installée dans une cavité de 62 mètres de diamètre et 55 de profondeur, pour que d'autres scientifiques puissent étudier le site sans risquer de le dégrader. L’emplacement exact de l’original est, lui, tenu secret, pour pour le protéger d'éventuels pillages.

ECONOMIE

Quittons un peu (à regret) les explorations sous-marines, pour revenir à la réalité économique...

Le Point (24/02/2018) annonce l’ouverture ce dimanche de la septième ronde de renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain (Aléna), au Mexique cette fois... qui « s'annonce difficile », selon le gouvernement mexicain (au moins on est prévenu). RFI nous donne des détails supplémentaires sur l’organisation de ces discussions : d’un commun accord, les négociateurs commenceraient par les sujets les plus faciles. Ainsi, explique RFI (24/02/2018), la question des subventions aux entreprises publiques ou celle de la levée des obstacles au commerce en ligne pourraient aboutir relativement vite à un compromis. Mais ZoneBourse (24/02/2018) défend le contraire : un des sujets les plus épineux, celui des "règles d'origine" dans l'industrie automobile, devrait justement être abordé pendant les trois premières journées de travail. L’incertitude, une des clefs du pouvoir ! Quoiqu’il en soit, cette ronde doit se conclure le 5 mars ; vous n’avez donc pas fini d’en entendre parler.

Le Journal de Montréal (23/02/2018), de son côté, choisit d’aborder la question des relations entre la Canada et le Mexique par le bout des... chaussures. En effet, et nous l’apprenons grâce à cette revue de presse (!), il est de tradition pour les ministres des finances canadiens de s’acheter des chaussures neuves avant chaque présentation du budget annuel. Et pas n’importe quelles chaussures... car leur choix est censé augurer de la politique qui sera suivie pour l’année à venir. Et bien, figurez-vous que, comme l’année dernière, Bill Morneau a porté son dévolu sur des chaussures canadiennes fabriquées... au Mexique ! (des « Poppy Barley » a 400 USD la paire). Tout un symbole.

Autre visage de la globalisation (régionalisation) économique réussie : Safran, qui vient d’inaugurer mercredi une nouvelle usine à Querétaro. Un site industriel, nous précise La Tribune (22/02/2018) pour lequel Safran et son partenaire américain Albany ont investi au total 100 millions de dollars, et qui devra accompagner la montée en cadence des livraisons des nouveaux appareils Airbus A320neo et Boeing B737MAX. En effet, grâce à cette nouvelle usine, Safran vise d'atteindre un pic de production de plus de 2.000 moteurs LEAP (1.300 pour Boeing et 700 pour Airbus) par an dès 2020... Au-delà de 2020, nous confie La Tribune, la direction de la multinationale « s'interroge encore sur la pertinence industrielle d'une nouvelle augmentation des cadences ». Chi va piano...

Et pour conclure cette rubrique économique, un article mi-figue, mi-raisin et pourtant passionnant. Les Echos (20/02/2018) reviennent sur les fameux Cat Bonds (Cat... de catastrophe)... Créés à l'origine par les assureurs souhaitant faire appel aux marchés pour couvrir leur propre risque, les « cat bonds », nous explique le journaliste, sont des titres de dettes qui fonctionnent comme un contrat d'assurance. « Si aucun évènement n'intervient pendant la durée de vie de l'obligation, les investisseurs sont remboursés avec un taux tres favorable. Mais, en cas de catastrophe naturelle, ils peuvent perdre intégralement leur capital, au profit du bénéficiaire ». Ces instruments ont été repris par la Banque mondiale pour couvrir des pays émergents ou en développement face aux risques naturels. Avec des succès aléatoires. Suite au tremblement de terre du 7 septembre dernier, les marchés avaient effectivement perdu 150 millions de dollars en obligations. Mais la « chance » n’est pas toujours au rendez-vous. En effet, le dernier tremblement important de terre en date, celui du 16 février, n’a pas été homologué (il aurait fallu que le séisme atteigne une magnitude minimale de 7.8) ; alors même que les marchés, pas rancuniers (ou alors trop confiants dans les statistiques) venaient justement de reprendre, au début du mois, un « cat bonds » couvrant quatre pays d'Amérique Latine , dont le Mexique...

DE LA GLOBALISATION (AUTREMENT)

Pour conclure cette revue de presse, (l'ancien) homme le plus gros du monde, le mexicain Juan Pedro Franco vient de perdre son titre et du poids (- 250kg); une histoire qui fascine Le Matin et FranceTVInfo (23/02/2018).

En pirouette de fin et pour revenir sur le phénomène multifacétique qu’est la globalisation, nous vous invitons à vous plonger dans l’article de Libération (21/02/2018) intitulé L’esprit de la globalisation : un chinois au Prado. Certains d’entre vous auront peut-être eu la chance de découvrir l’incroyable univers pyrotechnique de Cai Guo-Qiang présenté il y a quelques années au MUAC. Cette fois-ci, l’artiste chinois s’approprie des œuvres de Bosch, du Greco et de Rubens exposés au Prado, à Madrid, pour en livrer une relecture contemporaine. Et Libération d’établir un intéressant parallèle entre le peintre chinois et les artistes mexicains « indigènes » du XVIe siècle qui travaillaient sous la domination européenne et, plus globalement, pour ouvrir un début de réflexion sur le métissage dans l’art. Toutefois le parallèle entre Cai Guo-Qiang et les artistes « indigènes » s’arrête là. Car l’Europe contemporaine n’est plus celle du Siècle d’Or et parce que le star-système artistique a, lui aussi, bien évolué... A lire. Et si vous avez la chance d’aller au Prado d’ici le 4 mars, racontez-nous !

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