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  • Masiosarey

Semaine du 23 au 29 janvier 2017


Le cauchemar trumpien continue pour le Mexique, qui a atteint la semaine dernière un nouveau record de couverture, de la part de médias francophones de plus en plus nombreux (africains inclus) et fascinés, quoique quelque peu désorientés.

Tous les ingrédients d'un succès d'audience sont réunis: intimidations, hésitations et coups de théâtre, une visite d’Etat annulée, Carlos Slim et Benyamin Netanyahou en guest stars et même une pincée de people avec une très controversée couverture de l'édition mexicaine du magazine Vanity Fair.

Washington et México auraient décidé de ne plus aborder la question du mur en public. Est-ce vraiment un pas en avant dans la pacification des relations entre les deux pays? (et est-ce tout simplement possible de ne plus évoquer cette question?)

LES FAITS...

Donald Trump, premiers décrets et des promesses de baisses d'impôts

Dimanche (22 janvier), M. Trump a affirmé qu'il allait commencer à renégocier l'Accord de libre-échange nord-américain (Aléna) avec les dirigeants du Canada et du Mexique qu'il doit rencontrer prochainement. Une rencontre avec son homologue mexicain Enrique Peña Nieto est prévue le 31 janvier. M. Trump, qui a promis durant sa campagne de construire un mur frontalier entre son pays et le Mexique financé par Mexico, a dit espérer de "très bons résultats" avec ce pays sur les questions d'immigration et de sécurité.

1.600 km, 25 milliards de dollars... Donald Trump signe un décret pour construire le mur à la frontière mexicaine

C’était l’une des promesses emblématiques de sa campagne. Mercredi, Donald Trump a signé un décret pour lancer le projet de construction d’un immense mur le long de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. Alors que 55 % des Américains y sont opposés, selon un sondage, l’ouvrage sera lancé « dans les prochains mois », affirme le président.

Le président américain Donald Trump devait donner mercredi une impulsion pour concrétiser la promesse la plus emblématique de sa campagne: la construction d'un mur à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique [...] Interrogé sur la chaine ABC, Donald Trump a réaffirmé que le financement de ce mur, dont la construction devrait débuter "dans les mois à venir", serait, in fine, payé par le Mexique. "Nous serons remboursés plus tard grâce à des transactions avec le Mexique".

«À partir d'aujourd'hui, les États-Unis reprennent le contrôle de leurs frontières», a déclaré Donald Trump lors d'une cérémonie au ministère de la Sécurité intérieure. «Les lois (sur l'immigration) seront appliquées avec force», a-t-il ajouté. «Construire cette barrière n'est pas seulement une promesse de campagne, c'est une première étape de bon sens pour véritablement sécuriser une frontière qui est aujourd'hui poreuse», a souligné son porte-parole, Sean Spicer. Le président du Mexique a assuré qu'il ne paierait pas ? "Il est obligé de dire cela".

5 questions sur le fameux mur que Trump veut construire à la frontière mexicaine

"Si c'est le contribuable qui doit payer, je peux vous dire tout de suite que le Congrès ne laissera pas faire. 20 à 27 milliards sur le budget de l'Etat, le Congrès freinera. […] Selon Jean-Eric Branaa, maître de conférence à l'université Paris 2 “En réalité, ce que veut faire Donald Trump, c'est renégocier l'Aléna […] et payer le mur avec ce qu'il va gagner dans ces renégociations. Donc il doit gagner au moins 20 à 27 milliards."

PHOTOS. Voici à quoi ressemble la frontière mexicaine avant le "mur Trump"

Le président mexicain condamne le projet de mur de Trump

"Je regrette et condamne la décision des États-Unis de continuer la construction du mur qui depuis des années, au lieu de nous unir, nous divise», a-t-il affirmé dans un bref message vidéo diffusé sur son compte Twitter. Le président mexicain n'a pas indiqué s'il comptait annuler ou non la rencontre prévue avec le magnat républicain le 31 janvier, précisant qu'il attendrait le retour d'une délégation de haut niveau à Washington avant de prendre une décision «sur les prochaines étapes».

Mexique: le président prié d'annuler son voyage à Washington

…If Mexico is unwilling to pay for the badly needed wall, then it would be better to cancel the upcoming meeting.

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Trump au président mexicain : si vous ne payez pas le mur, annulez votre visite, ce qu'a fait Peña Nieto

«Ce matin j’ai informé la Maison Blanche que je n’assisterai pas à la réunion de travail programmé mardi prochain avec @Potus», a écrit M. Pena Nieto dans un message sur Twitter.

...

Trump ou l'art de se brouiller avec son voisin mexicain

Dans l'après-midi, Trump a essayé de faire croire qu'il s'agissait d'une décision commune : « Nous nous sommes mis d'accord pour annuler notre réunion », a-t-il dit dans une conférence de presse, en ayant le culot de présenter l'Amérique en victime. « À moins que le Mexique ne traite les États-Unis de manière juste, avec respect, une telle rencontre sera inutile. »

Commentant l'annulation de la rencontre avec son homologue mexicain, il a estimé qu'elle aurait été "stérile". La veille, Enrique Peña Nieto avait condamné l'initiative américaine qui, "au lieu de nous unir, nous divise". "Nous allons maintenir les lignes de communication ouvertes", a tempéré le porte-parole de la Maison Blanche.

Financement du mur : Trump propose une taxe sur les produits venus du Mexique

Le président Trump envisage maintenant de financer la construction du mur à la frontière avec le Mexique en imposant une taxe de 20 % sur tous les produits venus de ce pays, a déclaré son porte-parole.

“En faisant cela, nous pouvons récolter 10 milliards de dollars par an et facilement payer pour le mur grâce à ce seul mécanisme”, a déclaré Sean Spicer aux journalistes à bord de l’avion présidentiel Air Force One de retour de Philadelphie.

BREF, POUR CEUX QUI N'AURAIENT PAS TOUT SUIVI...

Mur USA - Mexique : la première crise diplomatique de Trump en 6 actes

1 - Trump lance le mur par un décret

2 - La droite mexicaine (PAN) appelle à annuler le voyage

3 - Nieto dénonce le projet

4 - Trump intimide Nieto

5 - Nieto le prend au mot

6 - Trump annonce une taxe sur les produits mexicains

Reste juste un détail : savoir comment le Mexique, dont les exportations dépendent à 79% des Etats-Unis, supporterait l'instauration d'une telle mesure. La marge de manœuvre de Mexico est étroite, mais le gouvernement Nieto s'en tient pour l'heure à sa doctrine énoncée lundi : "ni confrontation, ni soumission".

LE 7eme ACTE

Le président mexicain et Trump ne parleront plus du mur en public

Le président mexicain Enrique Pena Nieto et son homologue américain Donald Trump ont convenu de ne plus parler en public du mur que le second veut ériger à la frontière, a indiqué la présidence mexicaine dans un communiqué vendredi.

Les présidents américain et mexicain Donald Trump et Enrique Pena Nieto se sont entretenus au téléphone vendredi, alors que la question du mur frontalier voulu par le premier tourne à la crise diplomatique, a indiqué une source proche du gouvernement mexicain. "Je peux confirmer qu'ils se sont parlé", a indiqué cette source sous couvert de l'anonymat, sans donner de détails sur la teneur de la discussion.

S'agissant du paiement du mur frontalier, les deux présidents ont reconnu sur ce sujet délicat leurs différences d'opinion manifestes et qu'ils ont exprimées très publiquement, et sont convenus de résoudre leurs divergences dans le cadre d'une large discussion couvrant tous les aspects des relations bilatérales", ajoute le communiqué.

«Ce fut une conversation très, très amicale» a indiqué Trump durant une conférence de presse conjointe avec la première ministre britannique Theresa May.

CEUX QUE L'ON ATTENDAIT PAS (FORCEMENT) ICI...

Le milliardaire mexicain Carlos Slim prêt à parler avec Trump

Le milliardaire mexicain Carlos Slim a déclaré ce vendredi que les Mexicains étaient prêts à aider leur gouvernement à négocier avec les Etats-Unis de Donald Trump et a tenté d'apaiser les craintes du pays sur les conséquences de la politique du nouveau président des Etats-Unis.Le magnat des télécoms, en général peu enclin à s'adresser à aux journalistes, a donné, fait rare, une conférence de presse lors de laquelle il a noté que Donald Trump, qu'il a qualifié de "grand négociateur", représentait un changement majeur sur la manière de mener la politique.

Selon le magnat des télécoms, son pays le Mexique est en position de force dans les négociations avec le président américain Donald Trump.

Netanyahu salue la décision de Trump de construire un mur à la frontière avec le Mexique

M. Netanyahu, à la tête de l'un des gouvernements les plus à droite de l'histoire d'Israël, n'a pas caché sa satisfaction après l'élection de Donald Trump. Ses alliés les plus nationalistes voient dans l'accession de M. Trump à la présidence une chance unique de poursuivre la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, --territoires palestiniens occupés--, voire d'annexer la plus grande partie la Cisjordanie.

Israël a commencé en 2002 la construction d'un mur de séparation autour de la Cisjordanie occupée pour empêcher les attentats palestiniens. Cette barrière, qui atteint parfois 9 m de haut, est dénoncée

par ses détracteurs comme un moyen de confisquer des terres et d'établir une frontière de facto.

Mexico, le tweet de Nétanyahou a fait un effet d’autant plus désagréable que son auteur est également ministre des Affaires étrangères de l’Etat hébreu. Dans un communiqué cinglant, le gouvernement mexicain a donc sèchement manifesté sa «déception» et exigé une «clarification». Quant à Dan Shapiro, l’ambassadeur des Etats-Unis en Israël du temps de la présidence de Barack Obama, il affirme «ne pas comprendre la position de Nétanyahou» puisque «les situations aux frontières israélo-égyptienne et americano-mexicaine ne sont pas comparables».

Polémique autour de la Une de Vanity Fair Mexique avec Melania Trump

En pleine crise diplomatique entre Washington et Mexico, l'édition mexicaine de Vanity Fair a mis à sa Une Melania Trump, la femme du président américain, sur le point de déguster des diamants. Cette Une très controversée suscite de nombreuses critiques et quolibets sur internet.

« Merci @VanityFairMX de mettre Melania Trump en une. Grand exemple de sensibilité, d'empathie, de patriotisme et d'intelligence éditoriale », a notamment déclaré Denise Dresser, éditorialiste du journal mexicain Reforma, sur Twitter.

ET, FINALEMENT, UN PEU DE DISTANCE(S)

Vu des États-Unis. Le vrai coût du mur avec le Mexique

Un projet “irréaliste”, “démagogique”, chargé de “sous-entendus racistes”, “inutile”. Les médias de Californie, du Texas ou de l’Arizona ne sont pas tendres avec la construction du mur frontalier décrétée par le président Trump.

Vu d’Amérique latine. Mur : premiers signes de soutien au “frère” mexicain

En Colombie, le quotidien El Tiempo est perplexe et cherche à comprendre pourquoi Donald Trump prend une telle décision “alors que le nombre de migrants clandestins issus du Mexique n’a jamais été aussi bas depuis 1971”. Ni les États-Unis ni le Mexique n’ont rien à gagner de bon à ce bras de fer diplomatique, estime le journal.

[...] La Paz, le président bolivien Evo Morales a lancé sur Twitter un appel solennel au Mexique, invitant ce dernier, rapporte La Razón, à “tourner davantage son regard vers le sud [du continent] et à construire une unité basée sur notre identité latino-américaine et caribéenne”.

[...] De son côté, l’Unasur (Union des nations sud-américaines), qui regroupe 12 États dans des unions douanières, a exprimé son “rejet” de la décision du président Donald Trump par la voix de son secrétaire général, l’ancien président colombien Ernesto Samper (1994-1998), souligne le quotidien économique mexicain El Economista.

Mexique: à Tijuana, le mur de Trump inquiète

Mayra Rodriguez a passé 22 années à faire des allers-retours entre Tijuana, dans le nord-ouest du Mexique, et San Diego en Californie, aux Etats-Unis, pour financer les études de pilote de son fils.

Trump Face aux Menteurs de Mexico

Le Mexique ne remplit pas ses obligations vis à vis de sa population mais celle-ci est en pleine possession de ses droits à voter, à se soulever, à protester et à s’organiser. Il n’est pas acceptable que les dirigeants mexicains gémissent et se contorsionnent face à la réorientation de la politique américaine : à la fois fier et larmoyant, c’est le 14ème pays de par sa superficie, 11ème de par sa population mais surtout, son produit intérieur brut le situe au 15ème rang mondial, cinquième producteur mondial de pétrole.

États-Unis. Le mur de Trump, début d’une ère hostile avec le Mexique

L’édification d’un mur “annonce un tournant stratégique” et constitue “une bombe pour [le président mexicain] Enrique Peña Nieto”, qui doit rencontrer Donald Trump à Washington mardi 31 janvier. “La Maison-Blanche a humilié publiquement son voisin”, assène El País, qui alerte sur les conséquences économiques et politiques que pourrait subir le Mexique, déjà au bord de l’explosion sociale.

Le Mexique "n'a pas pris la mesure de ce qui l'attend" avec Trump (chercheur)

… explique à l'AFP Gaspard Estrada, directeur exécutif de l'Observatoire politique de l'Amérique latine et des Caraïbes (Opalc), qui publie jeudi son bilan 2016 [...]"Depuis des années, le modèle de développement du Mexique reposait sur un arrimage de son économie aux Etats-Unis, en privilégiant cette relation au marché intérieur (américain), par des bas salaires qui ont permis d'augmenter la compétitivité du pays. Le meilleur exemple, c'est l'industrie automobile, qui est au coeur du message de Trump. C'est ce modèle-là qu'il entend casser pour faire revenir les emplois qui sont au Mexique, vers les Etats-Unis. Aujourd'hui, on voit bien les limites du modèle économique mexicain."

Gaspard Estrada de l’Observatorio Político de América Latina y del Caribe (Opalc) rappelle que «Le Mexique est un pays qui prélève peu d’impôt, la baisse du prix du baril a fait chuter les ressources de l’Etat et le gouvernement a du mal à financer la dette… Ses fondamentaux économiques commencent sérieusement prendre l’eau ». Les chances que Donald Trump apporte une solution semblent assez faibles.

En ciblant le Mexique, Trump se met à dos un allié stratégique

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.. qui pourrait répliquer en lançant une guerre commerciale et en limitant la coopération pour lutter contre l'immigration illégale, selon des analystes.

En dépit des propos de Donald Trump suggérant que le Mexique ne lutte pas contre les migrants illégaux, le Mexique et les États-Unis "ont l'une des coopérations (en la matière) les plus fructueuses au monde", selon M. Wood [...]L'an dernier, le Mexique a arrêté 147.370 migrants, contre 80.900 en 2013, selon des chiffres du ministère de l'Intérieur. Le Mexique pourrait être désormais moins enclin à coopérer, et ainsi laisser les migrants centraméricains traverser la frontière, selon Velasco.

Que cherche Donald Trump en provoquant le Mexique ? Par Romaric Godin

La rationalité économique de la méthode Trump est très faible. Dès lors, il est peut-être utile de s’interroger sur la vraie raison de cette crise précoce avec le Mexique, pays sans doute le plus vulnérable à la menace étasunienne en raison de sa forte dépendance à son voisin du nord. La raison en est clairement politique. Il s’agit d’abord d’assurer ses électeurs que son programme sera réalisé intégralement. Mais il y a sans doute plus : il s’agit d’affirmer la nouvelle doctrine unilatérale.

ECONOMIE

Politiques de Trump: une menace pour les camionneurs québécois?

Les récentes déclarations du président américain Donald Trump au sujet de l'accord de libre-échange (ALÉNA) entre les États-Unis et le Canada préoccupent l'Association du camionnage du Québec (ACQ). En Amérique du Nord, le commerce transfrontalier se fait d'abord par camion. Chaque mois, 91 milliards $ de marchandises traversent les frontières canado-américaine et mexico-américaine.

GM va délocaliser 625 emplois du Canada vers le Mexique

SOCIÉTÉ

Mexique: 12 cadavres mutilés retrouvés dans un port touristique

Douze cadavres ont été retrouvés durant le week-end à Manzanillo, un port de l'ouest du Mexique fréquenté par de nombreux touristes américains, ont annoncé dimanche les autorités locales

CULTURE

Aura Xilonen, une plume pour les migrants mexicains

Née au Mexique en 1995, l’étudiante et romancière Aura Xilonen a reçu le prestigieux prix Mauricio-Achar 2015 pour son premier roman « Gabacho », déjà traduit en sept langues et qui donne la parole à un « dos mouillé ».

Orfeo revit, plus de 400 ans après sa création

Le trio Achache-Candel-Hubert de la compagnie La Vie brève, qui s’était déjà fait remarquer dans Crocodile trompeur d’après Purcell, signe un réjouissant et subtil Orfeo (Je suis mort en Arcadie) d’après Monteverdi.

SPORT

Cinq mois après son départ au Mexique, Andy Delort revient déjà en France !

L'ancien attaquant du Stade Malherbe avait fait des pieds et des mains l'été dernier pour rejoindre les Tigres de Monterrey. Cinq mois plus tard, le voilà déjà de retour en France […] dés le mois de décembre, Andy Delort expliquait à nos confrères du Midi-Libre que sa famille avait du mal à s'adapter à la vie au Mexique. Des rumeurs l'annonçaient déjà en ligue 1 cet hiver. C'est finalement à Toulouse que l'ancien attaquant du Stade malherbe de Caen va emménager avec sa famille. Le club des Tigres de Monterrey a officilisé la nouvelle sur Twitter dans la nuit de jeudi à vendredi.

Une super-spéciale dans Mexico

Le rallye du Mexique 2017 innove cette année avec une spéciale d’ouverture tracée dans les rues de Mexico [...] « La ville de Mexico est la ville la plus peuplée de l’Amérique, la capitale de notre pays et une vitrine exceptionnelle

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