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"Tous ensemble, tous ensemble" Semaine du 2 au 8 avril 2018


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Sous les pavés, la plage!

La semaine a été marquée par les grèves en France. Et Expansión (2/04/2018) de signaler qu'en la matière, la France est championne du monde! Avec un taux de 132 grèves pour 1.000 travailleurs sur 10 ans, et un pic de grèves en 2010, selon une étude allemande, la France mène la danse, suivie du Danemark, du Canada et de la Belgique. La Suisse, quant à elle, est le pays où il y a le moins de grèves (1 grève pour 1.000 travailleurs). El Informador (4/04/2018) met l'accent sur les conséquences de ces grèves dans les transports pour les touristes. Et nous arrache une larme avec l'histoire de cette dame anglaise qui rêvait d'aller à Cannes et qui, finalement, aura été obligée d'annuler son premier voyage en France! Plus sobrement, El Diario de Juarez (4/04/2018) explique que le bras de fer est engagé entre les cheminots et le gouvernement qui veut ouvrir le secteur du transport public à la concurrence. El Siglo de Torreón (4/04/2018) met en avant la complexité des négociations entre syndicats et gouvernement en France en décrivant les postures des différents syndicats mobilisés.

Rues bloquées à Acapulco

Ce n'est pas par solidarité avec la cause des transports publics français que les rues d'Acapulco ont été fermées, mais bien pour faire honneur à la "petite reine" (Milenio, 5/04/2018). En effet, le Tour de France a fait une étape au Mexique, avec, ce samedi, 1.5oo cyclistes qui ont écrasé les pédales pendant 70km le long des routes du Guerrero. Et ce sous l'oeil attentif du maillot jaune du Tour de France 2018, Pedro Perico Delgado (Milenio, 7/04/2018). Sauf que la Jornada de Guerrero (7/04/2018) précise qu'il s'agit du vainqueur du Tour de... 1988. Verdict Wikipedia : 1-0 pour La Jornada... Tous s'accordent en revanche, pour dire qu'il s'agit d'un véritable succès. De quoi rassurer les opérateurs touristiques de la région (El Zócalo, 7/04/2018), car depuis quelques années Acapulco fait plutôt la une pour ses faits divers sanglants (voir l'excellent numéro de Février 2018 de Letras Libres sur la situation d'Acapulco ).

Collaboration policière fructueuse...

Et pour lutter contre l'insécurité, le gouvernement mexicain investit dans la formation policière et collabore pour cela avec la France... Une initiative intéressante dans le cadre de laquelle des agents français du "GEA (sic)" (El Diario, 8/04/2018 ne précise pas vraiment de quelle branche de la police ou de la gendarmerie il s'agit et El Excelsior se cantonne à parler de "police") ont donné un cours aux Unités anti-enlèvement d'une dizaine d'états mexicains, sur le thème suivant : “la négociation qualifiée pour le renforcement des unités spécialisées dans le combat contre l'enlèvement"... sauf que seuls une quarantaine d'agents y ont été conviés (Excelsior, 2/04/2018)... une formation loin d'être massive!

Entre les deux, mon coeur balance

Sur le front des négociations du TLC, les négociations sont lentes, mais les trois ministres concernés (Ildefonso Guajardo, Robert Lighthizer, Chrystia Freeland) ont néanmoins conclu de rester en contact permanent (Excelsior, 7/04/2018). Quoi? Ils ne l'étaient pas déjà?! Une chose est sure, le principal résultat des négociations de cette semaine est d'avoir réussi le tour de force de scinder les médias mexicains en deux camps : ceux qui sont ouvertement pessimistes et ceux qui voit une grande avancée dans cette dernière rencontre. Ainsi, El Economista, (6/04/2018) et le Financiero (6/04/2018), à l'instar du ministre Canadien, reconnaissent que les négociations en sont au point mort. Sauf que El Financiero avance un scoop, un bruit de couloir, les Etats-Unis se seraient montrés plus flexibles pour renégocier les règles d'origine, principale pierre d'achoppement. El Universal (7/04/2018) est encore plus radical : il n'y a toujours pas d'accord au sortir de la rencontre de Washington, si ce n'est que les ministres se sont accordés d'accorder de nouveau! Plus mitigé, Expansión (6/04/2018) titre "Si près et si loin" et en profite pour faire une synthèse utile des évènements. Du côtés des optimistes, Forbes Mexico (6/04/2018) voit la "lumière au bout du tunnel" ! Milenio (6/0472018) est quant à lui aux antipodes de El Economista, en citant la même ministre canadienne, qui aurait trouvé les discussions fructueuses. Que ressort-il en l'essence de tout cela? On n'en sait guère plus au sortir des négociations de Washington. Et cela va encore durer, car visiblement tous ces négociateurs, ministres et autres, aiment à se réunir... Mais l'épée de Damocles se rapproche, élections mexicaines obligent... et semblerait faire bouger (un peu) les Etats-Unis... A suivre.

Pendant ce temps à Zacatecas...

Si les négociateurs du TLC aiment à se retrouver, les acteurs du secteur minier au Mexique ont, eux, du mal à se voir, même en peinture... Une mine d'une entreprise canadienne, cette fois dans l'Etat de Zacatecas, provoque des remous. La Jornada (6/04/2018) relaie le cri de détresse des intégrants du Mouvement civil de la municipalité de Chalchihuites (MCMC), face aux opérations menées depuis 2007 par l'entreprise canadienne First Majestic. On a peine à imaginer le tsunami qui emporterait le TLC si la question minière devait entrer dans les renégociations !

Moules frites sur la sellette

Pour terminer ce panorama, El Universal (4/04/2018) nous explique que "curieusement", au pays inventeur de la frite, les gens ne mangent pas très équilibré. La Belgique serait en effet le troisième pays au monde ayant les pires habitudes alimentaires, selon une étude menée par des chercheurs de Cambridge en 2015. Le problème, nous explique très sérieusement le quotidien, est que l'on trouverait des cônes remplis de frites et arrosés de mayonnaise à tous les coins de rue...

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